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Je dis toujours que c’est bien de savoir qu’on a un déséquilibre hormonal et que telle ou telle hormone n’est pas “dans les clous” (trop ou pas assez d’oestrogène, trop ou pas assez d’androgènes, de progestérone, d’hormones thyroïdiennes…), mais si on s’arrête là, on risque de s’évertuer à masquer le problème sans le régler (même avec du naturel, des compléments alimentaires etc). Or ce qu’on veut, c’est réellement régler le problème à la source !

Pourtant, le déséquilibre hormonal n’est que la surface du problème. Eh oui : le déséquilibre hormonal n’est que le symptôme d’un problème plus profond ! Ma spécialité est justement de creuser plus profondément en consultation avec mes clientes pour comprendre d’où viennent réellement leurs problèmes et agir à ce niveau-là pour le régler, et pas simplement le masquer.

C’est dans le but de vulgariser mon approche et ces problèmes plus profonds, ce que j’appelle les “causes profondes” des déséquilibres hormonaux, que j’ai justement écrit mon livre, Trouvez Votre Equilibre Hormonal (Courrier du Livre, 2024) à trouver ou à commander dans votre librairie ou n’importe quelle plateforme de vente de livres en ligne.

Dans cet article, je vous donne une petite idée de ces fameuses causes profondes et de ce que je développe dans le livre.

 

Endométriose, fibromes, SPM… Est-ce un excès d’oestrogène ? ou un excès de cuivre ?

Endométriose, fibromes, SPM, règles abondantes/longues voire carrément “hémorragiques”… voici autant de soucis reliés à un potentiel excès d’oestrogène. Or si on s’évertue à réduire l’oestrogène sans creuser plus loin, on risque de masquer le problème sans réellement le régler. Qu’est-ce qui peut être à l’origine d’un excès d’oestrogène ? Parmi les (nombreuses !!) réponses il y a l’excès de cuivre. Je m’explique.

Oestrogène et cuivre sont interdépendants. L’oestrogène augmente la rétention de cuivre dans l’organisme, et le cuivre augmente l’activité oestrogénique de notre corps. Ce pourquoi avec un stérilet en cuivre (qui ajoute du cuivre à notre organisme) on peut avoir des règles beaucoup plus abondantes : le cuivre en surplus a tendance à augmenter l’activité oestrogénique du corps, et plus il y a d’oestrogène plus la muqueuse utérine/l’endomètre s’épaissit pendant la première partie du cycle menstruel (avant l’ovulation) et plus il y a de sang à perdre pendant les règles.

Hormis le stérilet en cuivre, bien d’autres éléments peuvent encourager la rétention de cuivre (ou l’excès de cuivre, autrement appelé “copper toxicity” en anglais), et donc l’excès de cuivre dans l’organisme, notamment la pilule contraceptive et autres contraceptions hormonales sous le fait des hormones synthétiques. Ce cuivre accumulé n’est pas bien évacué du corps et on se retrouve avec une source de potentialisation de l’oestrogène en permanence dans notre corps.

Si on souffre de symptômes liés à un excès d’oestrogène, il est toujours intéressant d’investiguer les causes profondes de ce phénomène, et l’excès de cuivre fait partie des pistes à explorer.

 

Endométriose, symptômes ovulatoires, SPM… Est-ce un excès d’oestrogène ? ou des parasites ?

Mais il n’y a pas que l’excès de cuivre. Les parasites qui prolifèrent un peu trop sont une autre cause profonde possible de l’excès d’oestrogène.

Les parasites, on en a tous (comme on a tous des bactéries à l’intérieur de nous), on a évolué avec. Mais quand ils se sentent un peu trop à l’aise, ils peuvent “prendre le contrôle” de notre physiologie ou en tout cas largement la perturber. Par exemple, les parasites peuvent créer des carences nutritionnelles en nutriments pourtant nécessaires à la régulation de l’oestrogène au niveau du foie (=> l’oestrogène s’accumule) ; ou encore les parasites peuvent créer de l’inflammation chronique qui peut avoir tendance à augmenter l’oestrogène dans le corps.

Je l’ai vu maintes fois en consultation : après un protocole anti-parasitique, ⚠️ quand il est pertinent et que le corps est prêt ⚠️, le plus souvent les hormones comme l’oestrogène se régulent, et les symptômes s’apaisent voire disparaissent. Les parasites peuvent perturber bien d’autres éléments que les hormones et contribuer à de la fatigue chronique, des douleurs articulaires, de l’anxiété, des soucis de cognition, des perturbations du métabolisme, des symptômes digestifs de toutes sortes…

Et non, pas besoin d’avoir voyagé dans des pays lointains avec une hygiène moindre pour être concernée : nous sommes exposées aux parasites au quotidien !

 

SOPK, acné, hirsutisme, chute de cheveux… Est-ce un excès d’androgènes ? ou un système nerveux dérégulé ?

Voici autant de soucis reliés à un potentiel excès d’hormones androgènes (testostérone mais pas seulement, il y en a plein d’autres). Or si on s’évertue à calmer les androgènes sans creuser plus loin, on risque de masquer le problème sans réellement le régler. Qu’est-ce qui peut être à l’origine d’un excès d’androgènes ? Parmi les (nombreuses !!) réponses il y a les perturbations du système nerveux. Je m’explique.

Souvent, la surproduction d’androgènes est stimulée par trop d’inflammation, présente tout le temps (chronique) et partout (systémique). Cette inflammation chronique peut venir d’un tas de causes différentes, parmi lesquelles celles évoquées précédemment. Mais cette inflammation chronique peut également venir d’un système nerveux qui est en permanence en mode “alerte”. Si le système nerveux est en mode alerte tout le temps, cela peut être parce qu’il y a du stress émotionnel/psychologique permanent dans notre vie. Mais même en l’absence de stress évident dans notre quotidien, un stress/trauma/choc émotionnel passé, même lointain, peut avoir recalibré le système nerveux pour qu’il soit en permanence en vigilance, sans qu’on s’en rende compte. Le système nerveux peut être tout le temps activé aussi à cause d’un stress physiologique (émanant de notre physiologie) comme les fameux parasites ou autres infections chroniques, carences nutritionnelles, mauvaise oxygénation des cellules, surpoids, sous-poids… entre mille autres choses.

En tout cas, si le système nerveux est en permanence en alerte, l’inflammation s’impose en permanence, et les hormones androgènes sont possiblement continuellement produites en excès (et il y a de fortes chances pour que l’inflammation génère d’autres déséquilibres hormonaux au passage !).

 

Hypothyroidie : est-ce une insuffisance d’hormones thyroïdiennes ? ou des carences cellulaires ?

L’hypothyroïdie, c’est quand la thyroïde ne produit pas suffisamment d’hormones thyroïdiennes. Les hormones thyroïdiennes étant en charge de notre métabolisme global (i.e. le rythme auquel notre corps fonctionne), quand il y en a trop peu, notre corps a tendance à fonctionner au ralenti : fatigue, épuisement, apathie, prise de poids, difficulté à en perdre, constipation, rythme cardiaque ralenti, peau sèche, soucis hormonaux… la liste est longue. Remplacer les hormones thyroïdiennes que l’on ne produit pas assez peut donner du répit vis-à-vis de ces symptômes, mais ne règle certainement pas le problème à la source.

A mon sens, il conviendrait en effet de se demander pourquoi la thyroïde fonctionne au ralenti en premier lieu. A cette question il y a de multiples réponses… L’une d’entre elles : les carences micronutritionnelles (en vitamines, minéraux etc), notamment en sélénium, tyrosine, iode, fer, vitamines B, manganèse… et bien d’autres nutriments sans lesquels la thyroïde n’a pas le “carburant” pour produire les hormones thyroïdiennes. Ces carences passent souvent inaperçues puisqu’il s’agit de carences cellulaires. Le mot “cellulaire” à toute son importance car la santé se passe dans la cellule, pas dans le sang. Or le plus souvent, pour évaluer les éventuelles carences, le réflexe est de faire une prise de sang. Mais la prise de sang peut largement nous induire en erreur car le statut nutritionnel sanguin n’est absolument pas un reflet du statut nutritionnel cellulaire. Quand tout va bien dans le sang, ce n’est absolument pas une garantie que tout va bien au niveau cellulaire. Je le vois tout le temps en consultation.

Les dysfonctionnements de thyroïde peuvent provenir de bien d’autres “causes profondes” mais voici déjà une piste à explorer !

 

Hypofertilité, fausses couches, SPM, anxiété… Est-ce une insuffisance de progestérone ? ou la présence de toxines ?

Les soucis de fertilité, les fausses couches, le SPM, l’anxiété… voici autant de soucis reliés à une potentielle insuffisance de progestérone, l’hormone sécrétée en 2e partie de cycle par l’ovule qui vient de sortir de l’un des deux ovaires à l’ovulation. Il est possible de soutenir la production de progestérone ou de remplacer la progestérone que l’on ne produit pas assez avec des traitements spécifiques, mais on peut aussi adopter une approche différente, celle de se demander pourquoi notre corps ne produit pas assez de progestérone en premier lieu. Agir à la source du problème peut ainsi réellement le régler plutôt que de le masquer.

Qu’est-ce qui peut être à l’origine d’une insuffisance de progestérone ? Parmi les (nombreuses !!) réponses il y a la présence de toxines. Je m’explique.

Quand des toxines sont présentes en quantités, cela représente une priorité pour le corps qui va rediriger de nombreuses ressources pour dégager ces toxines du corps… au détriment de l’ovulation de qualité et de la production de progestérone. C’est tout simplement une question de priorité : quand il y a quelque chose d’urgent à faire, la priorité n’est pas de faire un bébé. Donc pas de produire de la progestérone, si essentielle à la fertilité et au maintien de la grossesse. Les toxines peuvent aussi générer de nombreuses carences nutritionnelles. Or pour produire suffisamment de progestérone, on a besoin de beaucoup de magnésium, de vitamine C, de vitamines B. On a aussi besoin d’ovuler correctement, ce qui requiert du zinc… entre autres ! S’il y a des carences en ces nutriments, alors la progestérone ne sera pas au rendez-vous.

Il y a bien d’autres mécanismes via lesquels les toxines peuvent affecter la progestérone, et bien d’autres causes profondes qui peuvent être à l’origine d’une insuffisance de progestérone, mais ça vous donne déjà une piste à explorer.

 

Symptômes chroniques inexpliqués : est-ce réellement dans ma tête ? ou y a-t-il quelque chose à creuser ?

De très nombreuses personnes viennent me voir avec des symptômes qui durent depuis longtemps, pour lesquels elles ont consulté de multiples médecins, fait de très nombreuses analyses en tous genres, sans jamais rien trouver d’anormal… Rassurant vous me direz ? En fait, pas tant que ça quand on galère avec des symptômes qui nous pourrissent la vie au quotidien depuis si longtemps. Dans ce genre de situation, en réalité on veut voir des choses anormales sur des analyses pour ENFIN avoir une réponse. Sauf qu’à force de s’entendre dire que tout va bien, que “c’est dans notre tête”, autrement dit qu’on se crée nos symptômes nous-mêmes ou qu’on les imagine (!), on finit limite par y croire (!!).

Si vous êtes dans ce cas, vous n’êtes pas un cas désespéré, et ce n’est pas dans votre tête (même si personnellement je pense que tout symptôme peut avoir une part d’émotionnel… vaste sujet à aborder une prochaine fois !). Car il y a toujours une explication quand quelque chose ne va pas. Peut-être qu’on a “simplement” pas exploré tout un tas d’éventualités pouvant intervenir profondément à la source du problème.

C’est justement mon approche en tant que nutrithérapeute spécialisée dans les déséquilibres hormonaux : je vais voir au-delà du déséquilibre hormonal et me demander “pourquoi cette personne a tel déséquilibre hormonal ?”. Il peut exister de multiples réponses à cette question, et ce n’est pas une mince affaire d’y répondre, mais ça vaut le coup de s’engager dans cette exploration…

C’est justement ce que je partage dans mon livre, Trouvez Votre Equilibre Hormonal (Courrier du Livre, 2024) à trouver ou à commander dans votre librairie ou sur n’importe quelle plateforme de vente de livres en ligne, que je vous encourage vivement à vous procurer si vous êtes dans ce cas de symptômes chroniques inexpliqués ! J’ose espérer qu’il vous ouvrira un nouveau champ des possibles en vous introduisant à ces fameuses “causes profondes” qui n’ont probablement pas encore été considérées chez vous.